Le palais de Venise est un lieu un peu secret à Rome.

Celui-ci est pourtant situé sur l’une des plus célèbres places de la ville.

Je vous invite dans une visite unique de ce lieu de la Rome secrète.

Palais de Venise : sommaire de l’article

Où se trouve le Palais de Venise ?

Le Palazzo Venezia est un palais de Rome situé entre la piazza Venezia et la via del Plebiscito. Il fait office de pierre angulaire pour trois quartiers : Pigna à l’ouest, Trévi à l’est et Campitelli dans la zone sud.

Vous pouvez facilement vous y rendre en prenant :

• Le métro B et en sortant à l’arrêt Colosseo

Pour vos déplacements à Rome, je vous conseille de choisir le Roma Pass. Ce dernier vous fait gagner du temps et de l’argent. Grâce à lui vous profitez, entre autres, des transports en commun de façon illimitée pendant 48 à 72 h.

Quels sont les horaires d’ouverture du Palais de Venise ?

Vous pouvez visiter le lieu :

• Le vendredi, le samedi et le dimanche de 9 h 30 à 19 h 30

La dernière entrée se fait à 18 h 45. Assurez-vous alors de venir en avance pour ne pas vous voir refoulé à votre arrivée.

Combien coûte l’entrée ?

Pour votre entrée au Palais de Venise, vous devez compter :

• 12 € en tarif plein
• 2 € en tarif réduit

Quelle est l’histoire du palais ?

Construit entre 1455 et 1476 sur commande du cardinal vénitien Pietro Barbo, le futur pape Paul II. Ce dernier, en 1446, ordonna l’agrandissement du bâtiment, qui comprenait le portique devant la Basilique de San Marco et la connexion entre le nouveau bâtiment et le palais existant. Paul II y vécut pendant la plus grande partie du pontificat, l’utilisant comme palais apostolique ; il a également été utilisé comme ambassade de la République de Venise, d’où le nom du bâtiment.

En 1797, il passa aux mains des Autrichiens, devenant une ambassade d’Autriche, et ce n’est qu’en 1916 qu’il devint une partie du patrimoine de l’État italien. C’est là que Mussolini plaça son quartier général, dans la fameuse salle du globe.

Palazzo Venezia, siège historique des Assicurazioni Generali

Jusqu’en 2014, le Palazzo Venezia représentait l’un des sièges des Assicurazioni Generali. Le lieu est choisi pour des raisons de rationalisation des coûts, de centralisation des fonctions et des salariés, et donc de réduction du patrimoine immobilier de l’Assurance.

Le Palazzo Venezia fait partie du projet Generali de « Radici del Presente », une volonté de soutenir le patrimoine historique et archéologique italien, à travers la création d’un musée qui expose la collection de découvertes archéologiques appartenant au Groupe.

Le Musée national du Palazzo Venezia

Le musée a été fondé en 1916, en tant que musée d’art médiéval et de La Renaissance par la volonté de Corrado Ricci, alors directeur général des antiquités et des beaux-arts. Le lieu accueille, lors de sa création, des pièces de la collection éclectique du Jésuite Atanasius Kircher.

L’agencement de l’époque a placé des tableaux, des peintures, des tapisseries et des meubles anciens dans les chambres comme s’il s’agissait de meubles. Au fil du temps, armes, céramiques et médailles se sont ajoutées à ce premier noyau. À partir de 1929, la présence de bureaux gouvernementaux à l’intérieur du bâtiment rend difficile, voire impossible, l’utilisation du musée par le public.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le musée ouvre au public et occupe toutes les salles de l’étage. Depuis 1983, les espaces du musée se limitent aux 29 pièces de l’appartement Cybo et du palazzetto, ce dernier abritant depuis 2006 le Lapidarium, une collection de marbres classiques, médiévaux et de La Renaissance.

Parmi les œuvres d’art hébergées par le musée, les quatre marbres réalisés entre 1461 et 1463 par Mino da Fiesole pour la basilique romaine de Santa Maria Maggiore, le buste en marbre de Paul II, mentionné par Vasari dans ses Vies et quelques œuvres en terre cuite.

Ce monument de Rome fait partie des endroits cachés de la ville qui regorgent de secret. Une visite rapide que je vous conseille de faire juste après avoir visité le Vittoriano.

Santa Maria Della Vittoria est une petite église souvent ignorée des touristes.

Cette dernière, regroupe de nombreuses œuvres d’art qu’il est important de voir si vous passez à Rome.

Aujourd’hui, je vous emmène faire un tour dans ce lieu.

Santa Maria Della Vittoria : sommaire de l’article

Comment se rendre à Santa Maria Della Vittoria ?

Pour vous rendre sur place, c’est très simple. Vous pouvez emprunter différents moyens de transport en commun de la ville. Ainsi, vous rejoigniez facilement le lieu en utilisant :

• Les lignes de bus 61, 62, 85, 150F, 175, 492, N1, N5, N12
• Le métro de la ville en sortant à la station Barberini ou Repubblica sur la ligne A

Pour vous déplacer rapidement à Rome, je vous conseille d’opter pour le Roma Pass. Ce dernier vous permet d’utiliser l’ensemble des transports en commun sur une période de 48 à 72 heures.

Quand pouvez-vous visiter cette église ?

Le lieu ouvre au public :

• Tous les jours de 7 h à 12 h et de 15 h 30 à 19 h 15

Ce qu’il faut savoir de l’église Santa Maria Della Vittoria

La petite église se dresse sur un carrefour très fréquenté de Rome. C’est un véritable joyau du baroque avec son mélange d’architecture, de peinture et de sculpture dans une myriade de couleurs et de formes.

L’église a été construite entre 1608 et 1620 par Carlo Maderno, l’architecte qui a conçu la façade de la basilique Saint-Pierre. Dédiée à Saint-Paul, son nom change en 1622, deux ans seulement après son achèvement, en raison d’une victoire militaire « miraculeuse ».

Une église nommée après une longue bataille

Le 8 novembre 1620, il y eut une bataille entre les armées catholiques et protestantes sur la Montagne Blanche près de Prague. Alors que l’armée protestante avançait sur les troupes catholiques pour ce que tout le monde croyait être le coup final et la victoire des protestants, quelque chose d’inattendu se produisit.

L’aumônier carmélite de l’armée catholique, portant sur ses épaules un tableau de la Vierge à l’Enfant, se posta devant l’avancée de l’armée protestante. Des témoins ont raconté plus tard qu’ils avaient vu des rayons de lumière éblouissants sortir du tableau, aveuglant les soldats protestants et les faisant fuir, entraînant une victoire inattendue pour les forces catholiques. L’énorme fresque de la partie supérieure de l’abside de l’église représente la bataille de la Montagne Blanche.

Ce n’était pas une peinture ordinaire de la Madone et du Bambino. Il y a quatre personnes représentées dans le tableau, en plus de l’Enfant Jésus. À la suite des dégâts, les yeux des quatre personnages se voient perforés, les laissant avec des orbites vides. Seuls les yeux de l’enfant sont intacts !

Le 8 mai 1622, l’image miraculeuse fut portée en procession solennelle et placée dans l’église qui depuis lors s’appelle Santa Maria della Vittoria (Sainte Marie de la Victoire). Cependant, en 1833, le tableau original fut détruit dans un incendie. Aujourd’hui, vous ne pouvez apprécier que sa copie.

Une église à l’intérieur artistique

L’intérieur de l’église ne propose pas un style basilical typique d’une nef principale séparée par des colonnes de deux nefs plus petites. Il y a quatre autels latéraux de chaque côté de l’unique nef, chacun contenant de belles peintures ou des groupes de sculptures.

Santa Maria Della Vittoria : un lieu qui renferme une curiosité

Bernini crée pour cette église une œuvre magnifique visible encore aujourd’hui.

La pièce maîtresse de la scène représente un ange qui vient de transpercer le cœur de sainte Thérèse. L’ange a un sourire mystérieux sur son visage. La main gauche de l’ange écarte doucement sa robe alors qu’il s’apprête à replonger la flèche dans son cœur. Bernini dépeint ce moment précis dans sa création.

L’église Santa Maria Della Vittoria ne manque pas d’intérêt et doit être vue si vous passez en ville. Cet endroit à découvrir vous permettra d’apprécier de nombreuses œuvres cachées à Rome et de découvrir plus de facettes des talents du Bernin.

Conduire à Rome est une expérience que vous pouvez facilement réaliser.

Que ce soit en louant votre voiture ou en allant dans la ville italienne avec votre propre voiture, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous souhaiterez conduire à Rome.

Aujourd’hui, je vous donne quelques conseils pour vous balader en voiture dans la ville éternelle.

Rome en voiture : sommaire de l’article

Conduire à Rome : quelques règles de circulation

Vous ne pouvez pas conduire dans un autre pays que le vôtre sans connaître les règles dudit pays. À Rome, comme partout en Italie, il y a des règles à respecter sur la route. Si elles sont pour la plupart semblables à celles de la France, il existe quelques variantes qu’il est bon de connaître.

Ainsi, il est bon de savoir que les phases des feux tricolores sont généralement très longues, y compris le passage au jaune. Comme partout, certaines personnes passent au rouge, mais je vous conseille de ralentir à l’arrivée du jaune.

Lorsque vous conduisez en Italie, il est impératif de vous arrêter aux passages piétons. Si vous ne respectez pas cela et que la police le voit, vous risquez de vous faire arrêter et de payer une forte amende.

Se garer dans le centre-ville de Rome

En principe, je vous déconseille de vous rendre en voiture au centre-ville. Si vous souhaitez laisser la voiture plus longtemps, je vous conseille de chercher un garage surveillé.

Il y a un grand parking à la villa Borghèse sur la via del Muro Torto. Depuis ce garage, vous avez un accès direct à la via Veneto ainsi qu’au centre-ville et à la station de métro Spagna.

Un second grand parking est situé près de la basilique Saint-Pierre et de l’hôpital pour enfants Bambino Gesù sur la via del Gianicolo.

De plus, les places de stationnement marquées en blanc sont gratuites tandis que les places de stationnement marquées en bleu sont payantes.

Éloignez-vous de tous les autres marquages ​​au sol, en particulier des places de stationnement pour personnes handicapées. Il y a un gros risque que votre voiture soit remorquée ou équipée d’une pince de stationnement. Toutes les places de stationnement marquées en bleu peuvent être payées aux horodateurs.

Si vous souhaitez facilement trouver une place de parking, je vous conseille d’utiliser le site Parclick. Vous dénicherez des places rapidement, même en plein milieu de Rome.

Rome en voiture : respecter les zones d’accès restreint

Certaines zones de la ville nécessitent des permis d’accès spéciaux à certaines heures de la journée. Certaines zones sont actives la nuit et d’autres le jour. Les zones sont appelées ZTL ou zones à trafic limité.

Ces zones sont surveillées par vidéo et à leur entrée, il y a un affichage LED avec les informations ci-dessous :

• ZTL attiva, contrôle actif, entrée uniquement avec autorisation.
• ZTL non attiva, contrôle non actif, vous pouvez entrer.

Pourquoi choisir de visiter Rome en voiture ?

Tout d’abord, vous voudrez sûrement garder votre indépendance en étant à Rome. Ainsi, vous pouvez vous balader sans avoir la contrainte des transports en commun. Toutefois, il est important de considérer la difficulté à arpenter les rues de Rome en voiture.

Si vous souhaitez vous rendre à Rome en voiture, le principal intérêt d’atteindre des zones qui ne sont pas facilement atteignables par les transports en commun. Ainsi, vous pouvez vous rendre à Tivoli sans avoir à prendre le train ou visiter Ostia Antica à l’heure que vous souhaitez. Vous pouvez également vous rendre dans les différents parcs d’attractions de la ville comme la Cineccita et d’autres attractions hors de la ville. Un moyen simple pour ne pas être stressé par les horaires de train imposé.

Si vous visitez Rome pour la première fois, il y a un certain charme à louer une Fiat et parcourir les petites rues de la ville. Si vous souhaitez en savoir plus sur la location de voiture, j’ai fait un article complet sur le sujet ici.

Aller à Rome en train est une expérience unique à vivre dans votre vie.

Aujourd’hui, je vous en parle en détail dans un article complet sur le sujet.

Aller à Rome en train : sommaire de l’article

Aller à Rome en train : ce qu’il faut savoir

Le trajet en train le plus rapide et le plus pratique de Paris à Rome est d’emprunter le train à grande vitesse TGV et le Trenitalia La Frecce. Le voyage commence à la gare de Lyon, à Paris, où le TGV vous emmène à Turin en 5,5 heures. Une fois arrivé à la gare Porta Susa de Turin, vous serez ensuite transféré dans un train à grande vitesse Trenitalia Le Frecce, où le voyage se poursuivra pendant 4,5 heures supplémentaires avant d’atteindre Rome.

Cet itinéraire est fortement recommandé si vous recherchez un voyage simple et direct entre ces deux villes. Vous pourrez immédiatement commencer à explorer ce que Rome a à offrir dès votre arrivée dans le centre-ville de Rome.

Alternativement, vous pouvez également prendre le train de Paris à Nice. Vous monterez à bord du train à la gare d’Austerlitz à Paris avant d’embarquer pour un voyage de 12 heures vers Nice. De Nice, vous pouvez ensuite prendre une série de trains régionaux en traversant la frontière et l’Italie avant d’arriver à Rome. Cet itinéraire est idéal si vous avez le temps d’explorer toutes les autres villes merveilleuses entre Paris et Rome. La durée exacte du voyage varie en fonction des villes ou des pays que vous visitez sur le chemin de Rome, alors assurez-vous de planifier en conséquence !

Les réservations sont-elles obligatoires ?

Les réservations ne sont pas obligatoires. Si vous prévoyez un voyage depuis de longs mois, vous pouvez réserver à l’avance. Toutefois, il est aussi possible de se présenter au guichet et de demander un ticket pour l’un des deux moyens de transport en fonction du temps que vous voulez passer dans le train.

Visites le long de la ligne de train Paris-Rome

Les sites que vous verrez depuis le train varieront en fonction de l’itinéraire que vous choisissez d’emprunter. Si vous voyagez à bord du TGV et du train à grande vitesse Le Frecce, jetez un œil aux différentes villes que vous traverserez.

Milan

Bien que vous n’ayez pas beaucoup de temps dans la ville, concentrez votre attention lors du voyage en train à l’approche de Milan. Essayez de repérer ses monuments emblématiques, tels que la cathédrale de Milan et la Galleria Vittorio Emanuele II en regardant par les fenêtres du train ! Si vous repérez quelque chose d’intéressant, notez-le afin de pouvoir l’ajouter à votre itinéraire la prochaine fois que vous serez dans la région.

Bologne

Le passé et le présent se croisent ici à Bologne, où deux ambiances forment la ville éclectique. D’un côté, un centre historique bien préservé grâce à des politiques méticuleuses de conservation et de restauration. De l’autre, un quartier plus récent où le design moderne s’épanouit. Quel que soit le côté qui vous convient, vous êtes sûr de trouver quelque chose de spectaculaire ici, même dans les quelques minutes que vous passerez à traverser la ville.

Florence

Il est presque difficile de croire que tant de chefs-d’œuvre artistiques et architecturaux peuvent être trouvés dans une si petite ville, mais Florence défie toutes les attentes ! Ici, vous observerez les foules se déplacer dans les rues pavées étroites, bordées de palais, de chapelles médiévales et de musées d’art.

En quittant la ville, vous apercevrez le fleuve Arno, qui change d’aspect en fonction de l’heure de la journée : lumineux et confortable lorsque le soleil est au rendez-vous, tandis qu’il devient romantique et intime après le coucher du soleil.

Combien coûte votre trajet en train entre Paris et Rome ?

Pour un trajet Paris Rome, vous devez compter une cinquantaine d’euros. De nombreux trains partent de Paris à destination de Rome. En moyenne, ce sont 18 trains par jours qui font ce trajet. Bien sûr, en fonction de la saison, les prix et les disponibilités peuvent varier.

Aller à Rome en train de s’avérer être un voyage assez long. Toutefois, sur la route, vous croiserez de nombreuses villes que vous n’auriez pas vues depuis un avion. De plus, le voyage en train garde un charme particulier. Je le conseille à chaque personne au moins une fois dans leur vie.