La Rome antique abritait des stades incroyables.

Les Romains aimaient se divertir et les dirigeants de l’époque savaient exactement comment satisfaire leurs citoyens.

Des spectacles sanglants appelés « Jeux » avaient lieu dans le plus grand amphithéâtre jamais construit dans l’Antiquité, le Circo Massimo

Je vous invite à me suivre dans ce lieu rempli d’histoire pour découvrir 10 choses surprenantes à connaître !

Circo Massimo : sommaire de l’article

Qu’est-ce que le Circo Massimo ?

Le Circo Massimo était le plus grand lieu de divertissement de la Rome antique.

Les courses de chars étaient parmi les formes de divertissement les plus populaires dans les temps anciens. Le Circo Massimo était l’un des plus grands lieux de l’époque réservés aux amateurs de sensations fortes.

Quelle était la taille du Circo Massimo ?

Le Circo Massimo était immense. Parce qu’il était le premier du genre, il servit de modèle à tous les autres cirques de l’Empire romain.

Il mesurait environ 621 mètres de longueur et environ 118 mètres de largeur. On estime le nombre total de personnes qu’il pouvait accueillir à 150 000.

Qui a construit le Circo Massimo ?

La construction du Circo Massimo remonte aux premiers jours de la Rome antique sur l’initiative du roi de Rome, Lucius Tarquinius Priscus.

Il faudra attendre le règne de Jules César pour que la construction du cirque maxime, commencée vers 50 avant J.C., soit relancée.

Ce n’est que vers 103 après J.C., sous le règne de l’empereur romain Trajan, que le Circus Maximus fut terminé.

Comment le cirque Maxime a-t-il été détruit ?

L’intérêt pour les courses de chars s’est estompé après la chute de l’Empire romain, qui s’est produite au 5ᵉ siècle.

Au 6ᵉ siècle, le Circus Maximus tomba en désuétude.

La plupart des matériaux de construction du Circus Maximus ont servit à la construction d’autres bâtiments.

Puisque la zone où le Circus Maximus a été construit était sujette aux inondations du Tibre, les niveaux inférieurs ont été recouverts de boue. Certaines parties de la piste d’origine se trouvaient même 6 mètres plus bas que la surface visible actuellement.

La première tribune VIP de l’histoire

En 494 avant J.C., le dictateur romain de l’époque nommé Manius Valerius Maximus fut le premier à obtenir son propre siège.  Aujourd’hui, nous appellerions ce lieu une tribune VIP !

Le Colisée avait un arrangement similaire et avait même des sections pour les personnes en fonction de leur statut dans l’Empire romain !

Un lieu originalement fabriqué en bois

Aux débuts du Circo Massimo, les tribunes et autres infrastructures étaient principalement en bois. Cela a entraîné de multiples incendies. Pire encore, avec la montée des eaux du Tibre, la pourriture s’installait régulièrement et il fallait donc remplacer les planches usées.

On pense aujourd’hui que les tribunes et les sièges en bois ont été rénovés à de nombreuses reprises.

Une section centrale très travaillée

La « spina », qui fait référence à la section centrale du cirque et où les chars couraient. Très décorée, elle contenait diverses statues, toutes sortes d’art et même des obélisques.

Plus on ajoutait d’ornements dans cette section centrale, plus la visibilité était difficile pour l’ensemble des visiteurs souhaitant profiter des jeux du cirque.

Des chars beaucoup plus légers que vous ne pensez

Les chars utilisés pendant les courses n’étaient pas les chars massifs. Ils étaient en fait faits de matériaux légers leur permettant d’aller le plus vite possible.

Ces derniers, confectionnés en cuir, profitaient d’une légèreté qui facilitait les manœuvres du conducteur.

Presque aucune règle lors des courses

Les courses avaient peu de règles. Si un pilote avait l’opportunité d’écraser un adversaire, alors il pouvait le faire. Toutes ces petites prises de liberté ajoutaient à l’excitation des courses pour les Romains de l’époque.

Les courses de char, pas si populaires

Toutefois, l’élite de la Rome antique considérait ces jeux comme enfantins et n’aimaient pas le plaisir que le peuple tirait de ces sports modestes.

Il y a bien sûr des exceptions, et l’une d’elles était l’empereur Néron. Ce dernier adorait les chevaux et conduisait lui-même un char comme passe-temps.

Le lac de Bolsena est parfois appelé le nombril de l’Italie en raison de sa forme et de son emplacement au milieu de la péninsule.

Il est situé à environ 100 km au nord de Rome.

Comme c’est un endroit à ne pas rater, j’ai décidé de vous emmener faire un tour !

Le lac Bolsena : sommaire de l’article

Le lac Bolsena en bref

C’est le plus grand lac de la région du nord du Latium, mais également le plus grand lac volcanique de toute l’Europe. Il s’est formé il y a environ 370 000 ans lorsque les multiples volcans de la région ont tellement craché que la roche sous-jacente dans la région du lac, la caldeira, s’est effondrée dans une cuvette profonde.

Cette vasque s’est progressivement remplie d’eau de pluie et de sources sous-marines. Les volcans ont continué sous l’eau, formant les deux îles au milieu du lac, L’Isola Bisentina et L’Isola Martana. Le lac couvre une superficie de 115 km² et a une circonférence de 43 km. C’est aussi un lac profond, atteignant une profondeur maximale de 151 mètres.

Contrairement à la plupart des lacs, le lac de Bolsena affiche des mouvements semblables à ceux des marées. À marée basse, le lac peut reculer de 50 cm.

Il y a un petit ferry au port du lac qui vous emmènera voyager autour des îles. Vous pouvez également louer un bateau à moteur pour parcourir son étendue par vous-même.

Comment s’y rendre ?

Pour vous rendre sur les lieux, vous prenez le train à la station Termini. Ce dernier vous emmène jusqu’à la gare de Montefiscone. De là, vous finirez le trajet en taxi ou en bus.

Vous pouvez aussi, si vous êtes sur Rome, conduire jusqu’au lac Bolsena. Depuis La capitale, il vous faudra environ 1 h 30 pour rejoindre l’endroit par la route.

Pouvez-vous nager dans le lac de Bolsena ?

Le lac possède de nombreuses plages. Celles-ci sont particulièrement adaptées aux familles avec de jeunes enfants, car, le matin, le lac a tendance à être très calme. Les plages sont des plages volcaniques de sable noir. Elles sont aussi ornées de nombreux galets.

Que pouvez-vous faire au lac Bolsena ?

Il existe de nombreuses activités aquatiques disponibles sur le lac. Vous pouvez donc :

• Louer un bateau à moteur
• Faire du ski nautique ou de la voile
• Profiter d’une partie de pêche en famille

D’ailleurs, il paraît que le lac Bolsena est l’un des meilleurs endroits pour la pêche. Des bateaux de pêche sont disponibles à la location.

Navigation et baignade dans le lac de Bolsena

La meilleure façon de visiter le lac Bolsena et depuis un bateau de plaisance. Le lac possède deux ports aux extrémités presque opposées : Bolsena et Capodimonte. Vous pouvez louer des bateaux dans chacun de ces ports.

Cependant, la plus belle excursion est peut-être celle en voilier au départ de Capodimonte et en direction des deux îles volcaniques : Isola Bisentina et l’Isola Martana. Bisentina. Comme ce sont des propriétés privées, il vous faut l’autorisation du propriétaire pour y entrer. Toutefois, vous pouvez naviguer autour de ces dernières.

Vous pouvez également laisser votre bateau pour partir nager dans les eaux turquoise et claires du lac.

Profiter des eaux cristallines

Bien qu’il s’agisse d’un petit lac, les vents sur Bolsena changent rapidement. Les matinées sont souvent si calmes que le lac ressemble à un véritable miroir. L’après-midi, toutefois, le vent se lève et les personnes en quête d’activités aquatiques peuvent s’amuser davantage.

Comme tous les plans d’eau, le lac peut être dangereux et les novices doivent faire preuve de prudence surtout si des tempêtes se profilent à l’horizon.

Les marins débutants peuvent prendre des cours de voile à la Scuola Vela Capodimonte située à une extrémité de Capodimonte, près du terrain de camping. L’école propose aussi des cours de voile le matin pour les enfants et vous pouvez les voir sur leurs voiliers miniatures lorsque vous passez devant l’école.

Pêcher sur le lac

Comme le lac est profond, les boissons présentes dans le lac n’ont pas le même goût que les poissons d’eau douce. Ici, vous pêchez :

• De l’anguille
• du carassin
• de la carpe
• du chevesne
• du poisson-chat

Les anguilles de Bolsena sont d’ailleurs mentionnées dans l’Enfer de Dante.

Vous savez maintenant tout ce qu’il y a de savoir sur ce lieu unique au nord de Rome. Lors de votre visite, vous pourrez réaliser ses nombreuses activités en famille et profiter d’un moment autour du lac pour vous détendre loin de la grande ville.

Lieu très connu de la Rome antique, le Ludus Magnus est l’une des casernes de gladiateurs de la ville.

Les restes de cette caserne ont su traverser les âges jusqu’aujourd’hui.

Je vous en parle en détail ici.

Le Ludus Magnus : sommaire de l’article

Comment se rendre au Ludus Magnus ?

La visite du Ludus Magnus se fait lors de votre passage au Colisée. Pour vous y rendre, vous pouvez emprunter :

• la ligne B du métro en vous arrêtant à la station Colosseo
• les lignes de bus 75, 81, 85, 117, 175, 673 et 810
• la ligne 3 du tram à l’arrêt Piazza del Colosseo

Quels sont les horaires d’ouverture du lieu ?

Le Ludus Magnus se situe juste à côté du Colisée. À ciel ouvert, il est possible de voir les restes de cette caserne à n’importe quel moment du jour ou de la nuit.

Quel tarif pour la visite du lieu ?

Malheureusement, si vous souhaitez rentrer dans le lieu, vous devez faire partie d’une association culturelle. En évitant le flux important de touristes, la ville désire préserver ce qu’il reste de la caserne.

Ce qu’il faut savoir sur ce lieu

Le site était la plus grande et la plus prestigieuse école de formation de gladiateurs de la Rome antique. Cette caserne est construite par l’empereur Domitien au 1ᵉʳ siècle après J.C.

Souvent oublié et éclipsé par l’impressionnant Colisée, le Ludus Magnus a une histoire riche et n’a été redécouvert qu’en 1937.

Aujourd’hui, tout voyage au Colisée n’est pas complet sans s’arrêter pour admirer les restes du site, en imaginant ce que cela aurait été d’être un gladiateur entraîné pour les jeux brutaux, mais populaires.

L’histoire du Ludus Magnus

Construit à l’origine entre 81 et 96 après J.C. par l’empereur Domitien, il servait d’école d’entraînement pour les gladiateurs qui devaient combattre dans le Colisée. Le site était l’une des quatre écoles construites par Domitien.

Reconstruit plus tard par l’empereur Trajan, entre 98 et 117 après JC, il se compose d’une arène d’entraînement centrale. Le lieu abritait également une petite tribune, des casernes et des salles de stockage pour le matériel.

Pour y accéder, il existait un tunnel composé de nombreuses chambres souterraines allant du Colisée au centre d’entraînement. Ainsi, les gladiateurs pouvaient rapidement se rendre dans l’arène afin d’y affronter leurs ennemis.

Toutefois, c’est avec l’interdiction des jeux de gladiateurs au Vᵉ siècle que la caserne de gladiateurs et le Colisée sont devenus inutiles.

Le Ludus Magnus aujourd’hui

Aujourd’hui encore, de nombreuses fondations, certaines tribunes de spectateurs, ainsi qu’une partie de la caserne des gladiateurs et de l’arène elle-même sont encore visibles. En vous rendant sur place, vous pouvez voir les cellules de détention des gladiateurs.

Autre curiosité, le lieu accueillait aussi de nombreuses fontaines d’eau. Ces dernières étaient disposées sur place pour désaltérer les gladiateurs avant et après leur entraînement. Cependant, une seule d’entre elles a été restaurée dans le coin nord-ouest du site.

Vous pouvez observer les ruines depuis le trottoir de la Via San Giovanni où des panneaux informatifs vous expliqueront ce qui se trouve sous vos yeux. En vous arrêtant dans cet endroit, je vous conseille de prendre un verre dans l’un des nombreux cafés bordant le site. Ces derniers offrent une vue fantastique sur les vestiges de la caserne.

Bien que vous ne puissiez pas entrer dans le complexe, il est possible de se promener tout autour. D’ici, l’intégralité des ruines restaurées est visible. Avec le Colisée s’élevant derrière le Ludus Magnus, c’est l’endroit idéal pour découvrir l’histoire des combats de gladiateurs et l’endroit où leur entraînement physique intense prenait place.

La ville de Rome possède le plus grand nombre d’obélisques au monde !

En effet, ce sont 13 véritables obélisques qui se dressent dans la ville.

Aujourd’hui, je vous les présente tous.

Obélisque de Rome : sommaire de l’article

L’obélisque du Latran

Fabriqué pour les pharaons égyptiens en 1500 avant J.C., il fut ensuite volé pour se retrouver à Rome 1700 ans plus tard. Ce même obélisque est également le plus haut du monde avec ses 32 mètres. Pour l’époque, cela représentait une véritable marque de puissance.

Imaginez que vous vous rendiez à Rome depuis l’Europe du Nord en empruntant l’ancienne Via Flaminia, que vous franchissiez la porte massive du mur de la Piazza del Popolo et que vous soyez ébloui par la beauté et l’étendue de la piazza, au milieu de laquelle se dresse une étonnante flèche de pierre couverte de hiéroglyphes ! Une vue à couper le souffle pour les visiteurs se rendant à Rome.

L’obélisque du Vatican

C’est le plus ancien monument de la place. La légende raconte que lorsque les romains ont érigé l’obélisque dans les années 1500, les citoyens se trouvant sur place avaient l’interdiction de parler. Un simple mot pouvait conduire ces derniers à la peine de mort. Toutefois, l’obélisque failli tomber sous son propre poids. Si les chevaux tiraient de toutes leurs forces, les cordes n’allaient pas tenir très longtemps. C’est alors qu’un des marins présents ce jour-là finit par crier « mettez de l’eau sur les cordes ».

Le marin ne fut pas condamné à mort puisque c’est grâce à cette astuce que l’obélisque fut placé. Les cordes plus solides ne cédèrent pas et la flèche de 25 m pu se dresser sur la place Saint-Pierre.

L’obélisque flaminien

Réalisé pour le pharaon Ramsès II pour son Temple du Soleil, à Héliopolis. Il a été apporté par Auguste et érigé dans le Circus Maximus.

Placé sur la Piazza del Popolo au XVIᵉ siècle, les lions de style égyptien de la fontaine qui l’entoure font écho à son origine. L’obélisque Flaminien se trouve à quelques mètres d’un autre de ses monuments : l’obélisque de Pincio.

L’obélisque du Pincio

Cette colonne sans ornement se situait à l’origine au-dessus de la tombe du jeune Antinoüs, qui s’est noyé dans le Nil en sauvant la vie de l’empereur Hadrien.

Érigée ici en 1822, c’est également l’un des plus petits obélisques avec une hauteur de 9 m seulement.

L’obélisque Trinita dei Monti

Situé au sommet de la place d’Espagne, cet obélisque est une copie romaine de l’obélisque Flaminien. Celui-ci est aussi plus petit que son original. En effet, il ne mesure que 13 m de haut.

Commandé par le pape Pie VI, ce dernier le déplace sur son emplacement final à la fin du 18ᵉ siècle.

L’obélisque de Psamtikos II

Cet obélisque est véritable cadran solaire ! Le trou dans la boule en haut de la structure projette de la lumière sur des marques sur le pavé. D’Héliopolis, en Égypte, l’empereur Auguste l’a apporté à Rome et l’a placé dans le Campo Marzio, le Champ de Mars, utilisé pour l’entraînement militaire et les sports où l’obélisque servait de grand cadran solaire.

Lors du Moyen Âge, il se retrouve progressivement enseveli sous des décombres. Réédifié au 18ᵉ siècle, un globe en bronze avec un trou a été placé au sommet afin que les marques sur le sol en fasse à nouveau un cadran solaire.

L’obélisque de la Piazza Navona

Construit pour le temple de l’empereur Domitien dédié à la déesse Isis, il a ensuite été déplacé pour le centre de cette célèbre place de Rome.

Placé au sommet d’une immense fontaine, en plein centre de la place Navone, l’obélisque de Granit rouge trône aujourd’hui encore pour le plaisir des passants.

L’obélisque de l’Esquilin

L’un des obélisques « jumeaux » qui décoraient autrefois l’entrée du tombeau de l’empereur Auguste se trouve aujourd’hui sur la place de l’Esquilin, juste derrière la basilique Santa Maria Maggiore

Celui-ci ne contient aucune inscription. Ces obélisques jumeaux sont visibles au croisement des Quatre Fontaines.

L’obélisque du Quirinale

L’obélisque du quirinale est le jumeau de l’obélisque de la Piazza de l’Esquilin. En 1519, ces deux obélisques ont été découverts sous terre à l’entrée de la Grande Tombe de l’empereur Auguste. Ce dernier se dresse encore aujourd’hui entre les « dompteurs de chevaux », deux immenses statues romaines de Castor et Pollux, près de la fontaine de Trévi.

L’obélisque de Terme

Surmonté d’une étoile, il repose sur un petit monument à la mémoire des soldats italiens tombés lors de la bataille de Dogali, en Éthiopie, en 1887. Jumeau de l’obélisque dans les jardins de Boboli à Florence, vous le trouvez dans les jardins au sud des Termes de Diocleziano.

L’obélisque de la Rotonda

Déterré en 1575, ce monument provenait du temple d’Isis, construit à proximité par l’empereur Domitien. On le situe maintenant devant le Panthéon sur la Piazza della Rotonda. Celui-ci est également taillé dans un bloc de granit rouge.

L’obélisque de la Minerve

J’aime particulièrement ce petit obélisque. Portée par l’éléphant du Bernin, c’est une autre relique du temple d’Isis.

Un moine dominicain qui avait perdu le contrat au profit du Bernin a obtenu du pape qu’il oblige ce dernier à placer un bloc sous le ventre de l’éléphant pour assurer sa stabilité. Le Bernin n’a pas aimé cette idée, il a donc placé l’arrière de l’éléphant face au monastère dominicain.

L’obélisque de Celimontana

À l’origine, celui-ci est un compagnon de l’obélisque de la Rotonda du temple de Rê à Héliopolis, près du Caire actuel. Ils ont été déplacés vers le temple d’Isis dans la Rome antique. En 1820, lors de la cérémonie publique, l’un des ouvriers faisait son travail à la base de l’obélisque.

Soudain, les cordes retenant l’obélisque se sont rompues et l’immense monument s’est abattu sur le pauvre homme, l’amputant des deux mains. Ces dernières doivent d’ailleurs encore se trouver sous la base de l’obélisque.

Santa Maria in Cosmedin est une petite église située au centre de Rome.

Cette dernière, l’un des lieux les plus curieux de la ville : la bouche de la vérité.

Toutefois, ce ne sont pas les seuls secrets présents en ces lieux.

Aujourd’hui, je vous emmène découvrir cette église un peu à part à Rome.

Santa Maria in Cosmedin : sommaire de l’article

Comment se rendre à Santa Maria in Cosmedin ?

L’église de Santa Maria in Cosmedin se trouve sur la Piazza della Bocca della Verità, non loin du Circus Maximus, des thermes de Caracalla, du Forum romain et du mont Palatin. Pour vous y rendre, vous pouvez utiliser :

• Le métro en sortant à l’arrêt Circo Massimo sur la ligne B
• Les bus 23, 44, 81, 95, 160, 280, 628, 715 et 716

Pour vous déplacer plus facilement à Rome, vous pouvez utiliser le Roma Pass. Ce dernier est disponible pour 48 ou 72 heures et vous permet de profiter de l’ensemble des transports en commun de façon illimitée.

Quels sont les horaires d’ouverture ?

L’église est ouverte de 9h30 à 17h en hiver. La dernière entrée se fait à 16h50.

En été, vous pouvez vous y rendre de 9h30 à 18h et la dernière entrée est à 17h50.

Combien coûte l’entrée ?

L’accès à l’église Santa Maria in Cosmedin est gratuit. Toutefois, vous devrez payer une petite contribution de 2 euros pour vous faire photographier devant la Bocca della Verità.

La brève histoire de l’église Santa Maria in Cosmedin

La basilique Santa Maria in Cosmedin est le résultat de l’agrandissement d’un ancien lieu de culte chrétien datant du VIᵉ siècle. Le lieu a également subi une rénovation majeure en 1123, ce qui en fait l’un des rares exemples d’architecture sacrée du XIIᵉ siècle à Rome.

L’église est connue pour abriter la Bocca Della Verità. Sa crypte du VIIIᵉ siècle est de forme rectangulaire, avec un plafond plat et une salle tripartite avec des nefs de quatre travées chacune avec des colonnes corinthiennes. Une particularité de cette crypte est le transept, l’un des rares cas de réintroduction de cet élément, typiquement constantinien, dans l’architecture carolingienne.

L’église de Santa Maria in Cosmedin est très ancienne et se dresse sur le site d’un ancien temple romain datant du IIᵉ siècle av. J.-C. La plupart de ce que vous voyez aujourd’hui datent des VIIIᵉ et XIIᵉ siècles, y compris la crypte située sous l’autel.

Voir le crâne de Saint-Valentin

Un crâne réside dans un reliquaire en verre de la basilique Santa Maria in Cosmedin de Rome. Ce dernier est entouré de fleurs. Des lettres peintes sur le front identifient le propriétaire comme n’étant nul autre que le saint patron des amoureux : Saint-Valentin.

Cependant, savoir exactement à qui appartient le crâne est compliqué. Il y avait plus d’un saint catholique connu sous le nom de Saint-Valentin, et il s’est écoulé environ 1500 ans entre la mort de ces martyrs et l’étiquetage des corps. Plus troublant encore, il existe pas moins de 10 lieux à travers le monde qui prétendent abriter les reliques du saint.

Bien que l’on ne sache pas grand-chose des vrais hommes derrière le mythe, au moins deux des saints Valentin vivaient en Italie à la fin du IIIᵉ siècle et un autre en Afrique du Nord à la même époque. Au fil du temps, les histoires de ces différents hommes semblent avoir fusionnées. La plupart de la mythologie sur Valentin est centrée sur le fait qu’il est le patron des amoureux. En 496, le pape Gélase 1ᵉʳ fait du 14 février une fête dédiée à la Saint-Valentin.

Le crâne se trouve dans l’autel latéral sur le côté gauche de l’église. Pendant que vous y êtes, arrêtez-vous à l’extérieur de l’église pour visiter la célèbre Bocca della Verità.

La légende de la bouche de la vérité

Selon la légende, la Bocca della Verita peut couper la main de ceux qui osent mentir en sa présence. Un véritable détecteur de mensonges surnaturel !

L’histoire raconte que les menteurs présumés ont été, par le passé, obligés de glisser leur main dans la bouche de la statue afin qu’elle puisse couper les mains des coupables !

Une femme particulièrement rusée aurait réussi à échapper à la colère de la Bocca della Verità ! Soupçonnée d’infidélité par son mari, elle fit semblant de s’évanouir devant la sculpture, et un parfait inconnu, qui était en réalité son amant, la rattrapa. Elle put alors jurer en toute bonne foi qu’elle n’avait jamais été qu’entre les bras de deux hommes : son mari et celui qui venait de la sauver !

Lors de votre voyageur, je vous conseille de passer faire un tour à l’église de Santa Maria in Cosmedin. Les curiosités présentes au sein de cette église sauront vous émerveiller.

Vous souhaitez voir l’un des lieux les plus mystérieux et les plus fascinants de la Rome antique ?

Suivez-moi au marché de Trajan.

Le marché Trajan : sommaire de l’article

Comment se rendre au marché Trajan ?

Le marché Trajan se trouve tout près du forum de Trajan sur la via dei fuori imperiali, entre la piazza Venezia et le Colisée.

Pour vous y rendre, vous pouvez emprunter

• le métro et descendre à la station Colosseo sur la ligne B
• Les lignes de bus 51, 75, 81, 85, 87 ou 118

Combien coûte le billet d’entrée ?

Pour visiter le marché de Trajan, comptez :

• 9,50 € par adultes
• 7,50 € pour les 18-24 ans ressortissants de l’UE

Quels sont les horaires du lieu ?

Lieu ouvre au public :

• Du mardi au dimanche de 9 h à 19 h

Les dernières entrées se font 1 h avant la fermeture. Toutefois, je vous conseille de vous y rendre assez tôt, le lieu est immense et il vous faudra un peu plus de temps pour tout voir !

La brève histoire du marché Trajan

L’empereur Trajan est connu pour avoir fait fructifier la ville de Rome. Originaire d’Espagne, Trajan détient un palmarès bien particulier. En effet, sous son règne de 98 à 117 après J.-C., l’Empire romain s’étend considérablement ! Celui-ci couvrait alors un territoire allant de l’Afghanistan au Portugal et de l’Afrique du Nord à l’Angleterre. C’est sous son règne que fut terminée la construction de cet incroyable bâtiment !

Possédant une architecture unique, le marché de Trajan est certes impressionnant, mais également assez mystérieux. En effet, de nos jours, on ne sait toujours pas quel empereur a réellement commencé ce projet de construction.

Si l’empereur Trajan a une relation étroite avec le marché, la découverte de nombreuses briques portant le sceau du nom d’un autre empereur semble prouver que le lieu a été commencé avant le règne de ce dernier. C’est probablement l’empereur Domitien qui est à l’origine de ce site.

Qu’était vraiment le Marché de Trajan ?

Grâce à de récentes investigations, il s’est avéré être bien plus qu’une quelconque place commerciale. Les archéologues pensent qu’il s’agit d’un bâtiment gouvernemental multifonctionnel. Apparemment, il servait à de nombreuses fins, telles que l’administration de la ville et peut-être aussi comme palais de justice. Le lieu comprenait aussi une salle des archives. Enfin, un marché prenait également place dans ce bâtiment, d’où son nom aujourd’hui.

Le site, qui était probablement lié aussi à l’activité du port de Trajan à Fiumicino, a eu une longue histoire qui se poursuit bien après la chute de l’Empire romain en 476 après J.C.

Au Moyen Âge, de nombreuses familles de l’aristocratie s’emparèrent tour à tour de l’édifice et le transformèrent en véritable château : on peut encore admirer la belle tour des années 1300, construite par la famille Conti. Le « château » appartenait même au pape Bonifacius VIII qui le vendit plus tard à Henri VII. En 1574, le bâtiment a été transformé en monastère et il a été utilisé comme tel jusqu’en 1885.

Le marché de nos jours

De nos jours, le marché de Trajan est l’une des seules sections des forums impériaux à être ouverte aux visiteurs. Composé de six niveaux, le bâtiment s’articule autour d’un spectaculaire hall, qui servait de bureau administratif. Depuis ce lieu, vous profitez d’une vue incroyable sur le forum de Trajan. Dans les niveaux inférieurs, vous pouvez vous promener sur l’ancienne voie romaine, la via Biberatica, qui longe les boutiques de l’ancien marché.

Une visite parfaite donc si vous souhaitez passer la journée autour du forum de Trajan  !