La ville de Rome possède le plus grand nombre d’obélisques au monde !
En effet, ce sont 13 véritables obélisques qui se dressent dans la ville.
Aujourd’hui, je vous les présente tous.
Obélisque de Rome : sommaire de l’article
- L’obélisque du Latran
- L’obélisque du Vatican
- L’obélisque flaminien
- L’obélisque du Pincio
- L’obélisque Trinita dei Monti
- L’obélisque de Psamtikos II
- L’obélisque de la Piazza Navona
- L’obélisque de l’Esquilin
- L’obélisque du Quirinale
- L’obélisque de Terme
- L’obélisque de la Rotonda
- L’obélisque de la Minerve
- L’obélisque de Celimontana
L’obélisque du Latran
Fabriqué pour les pharaons égyptiens en 1500 avant J.C., il fut ensuite volé pour se retrouver à Rome 1700 ans plus tard. Ce même obélisque est également le plus haut du monde avec ses 32 mètres. Pour l’époque, cela représentait une véritable marque de puissance.
Imaginez que vous vous rendiez à Rome depuis l’Europe du Nord en empruntant l’ancienne Via Flaminia, que vous franchissiez la porte massive du mur de la Piazza del Popolo et que vous soyez ébloui par la beauté et l’étendue de la piazza, au milieu de laquelle se dresse une étonnante flèche de pierre couverte de hiéroglyphes ! Une vue à couper le souffle pour les visiteurs se rendant à Rome.
L’obélisque du Vatican
C’est le plus ancien monument de la place. La légende raconte que lorsque les romains ont érigé l’obélisque dans les années 1500, les citoyens se trouvant sur place avaient l’interdiction de parler. Un simple mot pouvait conduire ces derniers à la peine de mort. Toutefois, l’obélisque failli tomber sous son propre poids. Si les chevaux tiraient de toutes leurs forces, les cordes n’allaient pas tenir très longtemps. C’est alors qu’un des marins présents ce jour-là finit par crier « mettez de l’eau sur les cordes ».
Le marin ne fut pas condamné à mort puisque c’est grâce à cette astuce que l’obélisque fut placé. Les cordes plus solides ne cédèrent pas et la flèche de 25 m pu se dresser sur la place Saint-Pierre.
L’obélisque flaminien
Réalisé pour le pharaon Ramsès II pour son Temple du Soleil, à Héliopolis. Il a été apporté par Auguste et érigé dans le Circus Maximus.
Placé sur la Piazza del Popolo au XVIᵉ siècle, les lions de style égyptien de la fontaine qui l’entoure font écho à son origine. L’obélisque Flaminien se trouve à quelques mètres d’un autre de ses monuments : l’obélisque de Pincio.
L’obélisque du Pincio
Cette colonne sans ornement se situait à l’origine au-dessus de la tombe du jeune Antinoüs, qui s’est noyé dans le Nil en sauvant la vie de l’empereur Hadrien.
Érigée ici en 1822, c’est également l’un des plus petits obélisques avec une hauteur de 9 m seulement.
L’obélisque Trinita dei Monti
Situé au sommet de la place d’Espagne, cet obélisque est une copie romaine de l’obélisque Flaminien. Celui-ci est aussi plus petit que son original. En effet, il ne mesure que 13 m de haut.
Commandé par le pape Pie VI, ce dernier le déplace sur son emplacement final à la fin du 18ᵉ siècle.
L’obélisque de Psamtikos II
Cet obélisque est véritable cadran solaire ! Le trou dans la boule en haut de la structure projette de la lumière sur des marques sur le pavé. D’Héliopolis, en Égypte, l’empereur Auguste l’a apporté à Rome et l’a placé dans le Campo Marzio, le Champ de Mars, utilisé pour l’entraînement militaire et les sports où l’obélisque servait de grand cadran solaire.
Lors du Moyen Âge, il se retrouve progressivement enseveli sous des décombres. Réédifié au 18ᵉ siècle, un globe en bronze avec un trou a été placé au sommet afin que les marques sur le sol en fasse à nouveau un cadran solaire.
L’obélisque de la Piazza Navona
Construit pour le temple de l’empereur Domitien dédié à la déesse Isis, il a ensuite été déplacé pour le centre de cette célèbre place de Rome.
Placé au sommet d’une immense fontaine, en plein centre de la place Navone, l’obélisque de Granit rouge trône aujourd’hui encore pour le plaisir des passants.
L’obélisque de l’Esquilin
L’un des obélisques « jumeaux » qui décoraient autrefois l’entrée du tombeau de l’empereur Auguste se trouve aujourd’hui sur la place de l’Esquilin, juste derrière la basilique Santa Maria Maggiore
Celui-ci ne contient aucune inscription. Ces obélisques jumeaux sont visibles au croisement des Quatre Fontaines.
L’obélisque du Quirinale
L’obélisque du quirinale est le jumeau de l’obélisque de la Piazza de l’Esquilin. En 1519, ces deux obélisques ont été découverts sous terre à l’entrée de la Grande Tombe de l’empereur Auguste. Ce dernier se dresse encore aujourd’hui entre les « dompteurs de chevaux », deux immenses statues romaines de Castor et Pollux, près de la fontaine de Trévi.
L’obélisque de Terme
Surmonté d’une étoile, il repose sur un petit monument à la mémoire des soldats italiens tombés lors de la bataille de Dogali, en Éthiopie, en 1887. Jumeau de l’obélisque dans les jardins de Boboli à Florence, vous le trouvez dans les jardins au sud des Termes de Diocleziano.
L’obélisque de la Rotonda
Déterré en 1575, ce monument provenait du temple d’Isis, construit à proximité par l’empereur Domitien. On le situe maintenant devant le Panthéon sur la Piazza della Rotonda. Celui-ci est également taillé dans un bloc de granit rouge.
L’obélisque de la Minerve
J’aime particulièrement ce petit obélisque. Portée par l’éléphant du Bernin, c’est une autre relique du temple d’Isis.
Un moine dominicain qui avait perdu le contrat au profit du Bernin a obtenu du pape qu’il oblige ce dernier à placer un bloc sous le ventre de l’éléphant pour assurer sa stabilité. Le Bernin n’a pas aimé cette idée, il a donc placé l’arrière de l’éléphant face au monastère dominicain.
L’obélisque de Celimontana
À l’origine, celui-ci est un compagnon de l’obélisque de la Rotonda du temple de Rê à Héliopolis, près du Caire actuel. Ils ont été déplacés vers le temple d’Isis dans la Rome antique. En 1820, lors de la cérémonie publique, l’un des ouvriers faisait son travail à la base de l’obélisque.
Soudain, les cordes retenant l’obélisque se sont rompues et l’immense monument s’est abattu sur le pauvre homme, l’amputant des deux mains. Ces dernières doivent d’ailleurs encore se trouver sous la base de l’obélisque.
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